Dans un rapport intitulé « la double peine », l’ONG médecins sans frontières (MSF) alerte sur le nombre de violences sexuelles en République démocratique du Congo. Cette alerte touche également le manque de prise en charge de ces victimes.
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En moyenne, le rapport a fait cas du traitement de 30 victimes par jour avec près de 11 000 victimes de violences sexuelles dans la seule année de 2020. Mais selon les conclusions des experts dans le rapport, ce chiffre devrait inquiéter parce qu’il ne représente qu’une pointe de l’iceberg.
Le rapport souligne qu’en 2020, une victime sur cinq reçue dans les structures appuyées par MSF était une personne mineure. Au-delà de ça, 63% des victimes que l’ONG reçoit sont agressées par des porteurs d’armes. Ainsi, les victimes de ce type de violences sont souvent stigmatisées. C’est pourquoi elles sont qualifiées de « la double peine ».
La double peine, c’est d’abord la violence vécue par ces victimes, la violence physique et psychologique. Et derrière cela, les conséquences à moyen et long terme qui créent la stigmatisation, l’exclusion sociale, et pour certaines victimes, la perte de leurs moyens de subsistance.
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Face à l’ampleur de ce drame, le rapport du MSF appelle les autorités congolaises, la société civile et leurs partenaires internationaux à redoubler d’efforts pour assurer une prise en charge complète et de bonne qualité des survivants de violences sexuelles. Ces prises en charge comprennent l’aide médicale, psychologique, socioéconomique et juridique.
