La campagne électorale pour la présidentielle d’avril 2021 s’est ouverte ce vendredi 26 mars 2021 à 00h. Les trois duos en compétition devront donc convaincre les potentiels électeurs afin de bénéficier de leur suffrage. Mais des interrogations demeurent.
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Comment pourrait se dérouler la campagne électorale ? Que pourrait-il se passer ? Comment faire une bonne campagne dans une telle ambiance de déchirure sociale ? Et comment faire cette campagne en ce temps de covid-19 ? Telles sont, entre autres, les quelques questions qui taraudent l’esprit du Béninois au lancement officiel de cette campagne électorale pour le scrutin du 11 avril 2021.
Hormis la pandémie liée au coronavirus qui n’a pas épargné le Bénin, les candidats devraient visiter les différentes contrés où règne la division entre fils et filles du même pays. Le climat socio-politique est d’ailleurs caractérisé, depuis peu, par des tensions politiques. Ces dernières ont créé une fissure sociale avec des positions tranchées des uns et des autres.
A (re) lire : Voici l’intégralité du rapport de WHR qui confirme « les peines » des Béninois
Pour certains Béninois, la durée du mandat du Président de la République constitue toujours un enjeu qu’il faille résoudre afin de se conformer à la Constitution du 11 décembre 1990, celle sur laquelle l’actuel Président a prêté serment. Pour eux, inutile de lancer une campagne électorale pour un scrutin le 11 avril pour 45 jours supplémentaires sur le mandat du Chef de l’Etat, Patrice Talon. Aussi, souhaitent-ils l’arrêt du processus électoral pour une assise nationale afin de trouver un consensus autour des questions constitutionnelles du pays.
Au même moment, les acteurs qui soutiennent les actions du régime en place rassurent de la bonne ambiance festive qui règnera tout au long de cette période de campagne électorale. Les récriminations des acteurs de l’opposition et une frange de la population sont, pour ces soutiens du régime, des alibis pour tenter de troubler la quiétude du Béninois. Mais, ils mettent en garde tout individu qui s’engagerait à poser de tels actes qui seront sévèrement réprimés suivant les dispositions législatives en vigueur dans le pays.
Des deux camps, tout le monde se demande ce qui adviendrait réellement ce 5 avril 2021, date de fin du mandat du Président de la République, Patrice Talon, élu pour 5 ans sur la Constitution du 11 décembre 1990. Même si la modification de cette Constitution en novembre 2019 a prorogé le mandat présidentiel de 45 jours, l’incertitude règne face aux menaces de certains acteurs qui restent toujours attachés à la Constitution de 1990.
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Mais faces à ces interrogations et incertitudes, les candidats en lice se sont engagés, chacun en ce qui le concerne, pour maintenir l’ordre, réconcilier les acteurs et faire adhérer les Béninois autour de l’idéal que sont la paix et la fraternité. Pour ces candidats, le Béninois vivra la fête électorale comme cela a toujours été le cas dans le pays par le passé.
