Depuis l’annonce de la sortie du film ‘’The woman King’’ de Hollywood jusqu’à son avant première à Cotonou, les avis à son sujet ne cessent de fuser et sont d’ailleurs très partagés. Sorti aux Etats Unis le 16 septembre 2022 et en avant première à Cotonou, le film ‘’The woman King’’ est un joyau de la réalisatrice Gina Prince-Bythewood produit par quatre personnes dont l’actrice principale Viola Davis.
Le film The woman king qui remémore la vie des femmes guerrières, des Agodjiés (en langue fon) ou Amazones du royaume de Dahomey, dans l’actuelle République du Bénin est en même temps qu’apprécierr, torpiller à tort ou à travers. Des propos recueillis dans la ville de Cotonou et ceux qui inondent les médias sociaux en sont la preuve.
C’est une “grande’’ fierté pour certains béninois d’avoir un film qui a été tourné spécialement à l’effigie des amazones et de surcroît, par la grosse industrie de production Hollywood. D’autres, cependant, bien que fiers de ce produit cinématographique, ne s’en arrêtent pas là. Il y a des perspectives envisageables pour un plus grand triomphe de l’histoire du bénin qui s’est une fois encore fait revivre avec les majestueuse statuts de l’amazone et de Bio Guerra dans la capitale économique.
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“De voir et d’entendre le Dahomey, de voir un peu comment cela nous rapporte à nos racines, à notre histoire. Avec la statue de l’amazone, avec Bio Guerra à l’aéroport (un grand guerrier qui a lutté contre les colons français), tout nous ramène à nos racines. À partir de maintenant, cela devrait nous amener nous-même à produire quelque chose comme ça. On l’a vu la dernière fois avec un film purement tourné au Bénin, peut-être qu’on va rêver qu’on ait un film amazone qui sorte de notre industrie et là, ce sera la victoire de l’identité culturelle”. Finafa Gandonou, journaliste béninois.
Ce discours de l’identité culturelle fait rebondir ce que soulignait le Béninois Sèdo Tossou, acteur à Hollywood et désormais fondateur de l’école de cinéma Sèdo N’nogni au Bénin, sur sa page Facebook. Celui-là même qui avait appelé au boycott du film, avançait l’argument de l’appropriation culturelle. Selon lui, pour un film basé sur une histoire purement béninoise, il n’est pas admissible qu’il n’y ait pas un seul Béninois figurant et le comble, que le tournage ne se fasse pas sur le territoire béninois.
Sur ce point, l’utilisateur Fabrice Megnizoun rappelle que l’économiste béninois Léonard Wantchékon, Professeur à l’université du Princeton a travaillé sur le film en tant qu’expert scientifique.
En dépit de ces débats sur lui, le film The Woman King fait une recette de 19 millions de dollars, selon des chiffres provisoires du Exhibitor Relations publiés dimanche et est depuis ce matin du 19 septembre en tête du Box-Office Nord Américain.
