Il a été récemment publié un conte oriental qui relate l’histoire de Simbad, un jeune homme qui était contraint à toujours voyager sur la mer parce qu’il a été maudit par sa grande mère. Mais au cours de l’une de ses escales avant la tombée de la nuit, il cassa un vase en verre dont les fragments lui ont montré toutes les versions possibles de lui-même. Il y avait une infinité d’avenir pour lui et à lui de choisir qui il voulait devenir. La suite de l’histoire ne nous dit pas ce qu’il a fait de cette vision, mais il nous est très intéressant de l’exploiter dans notre propre vie.
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Nous sommes à tout moment comme ce personnage Simbad. Nous sommes en fuite d’un état d’être et nous aspirons sans cesse à un meilleur état. Mais nous ne savons pas comment, ou du moins, nous avons peu de temps pour penser véritablement à comment sortir de l’ornière. Mais pourtant, nous avons toutes les possibles versions de nous même et nous avons juste à faire notre choix et à nous y adapter. Nous pouvons devenir qui nous voulons être et faire ce que nous voulons faire. Le désir de faire ou d’être est déjà une prière. Nous la rendons parfaite et manifeste avec notre compréhension de, et notre conformité et notre à la loi immuable du principe Universel.
Rendons la chose plus explicite. Supposons que présentement, je travaille comme un simple ouvrier dans les fermes d’autrui. D’un, je n’ai même pas mon propre champ et de deux, je n’ai aucune possibilité de l’avoir. Je n’ai même ni instructions scolaires et encore moins de relations de riches personnes pouvant m’aider. Je suis pauvre, sans héritage, sans relation et sans avenir prometteur pour sortir de ma situation actuelle. Je semble être dans le trou profond de la pauvreté, n’est ce pas ? Tout ce que je possède est ce travail d’ouvriers de ferme sans avenir. La tâche n’est pas mal en soi, mais le revenu suffit à peine à m’assurer deux repas par jour.
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Dans ce même temps, je vois comment mes employeurs, grands fermiers, se comportent avec aisance et liberté et j’aspire à cette vie. J’aimerais devenir un homme financièrement libre, heureux travaillant peu pour plus de gain et étant à son propre compte. Voilà ce que j’appelle une version de soi. J’aspire à cette version de moi-même mais chaque fois que j’y pense, je suis vite retenu par les conditions actuelles qui me rappellent très vite qui je suis et donc combien sont absurdes mes rêves. Je me fie à ce que me disent ces conditions et je leur laisse définir mon présent et mon futur. Alors que je pourrais prendre possession de mon être et redimensionner mon avenir sans aucune considération de mon présent.
Ce que je suis aujourd’hui, n’est que la vision de moi-même que j’ai choisie ou que j’ai inconsciemment laissé les autres choisir pour moi hier. Et ce que je serai demain, sera ce que j’aurai choisi délibérément ou non aujourd’hui. Nous faisons toujours ce choix, ou laissons toujours les autres le faire pour nous, que nous en soyons conscients ou pas. Et quand nous le faisons consciemment et délibérément, nous y gagnons tout car nous devenons ainsi le peintre pour dessiner et vivre le cours que prendra notre existence. Nous sommes le co-créateur de notre bonheur car Dieu nous y a donné tout droit et nous soutient dans notre choix.
Nous pouvons devenir le plus grand et important producteur dans notre région ou le plus grand entrepreneur, nous avons tout le soutien de Dieu et l’univers conspire à ce que nous atteignions le but. Mais dans le même temps, nous pouvons inconsciemment choisir de devenir pauvre ceci étant riche aujourd’hui. Nous y avons aussi le plein choix et tout le soutien de l’être suprême et tout l’univers nous y aidera aussi. Dans tous les cas, les résultats justifierons notre choix.
La question en vient donc à être comment opérer et exécuter ce choix ? La réponse est : Par la pensée. Notre pensée dominante détermine le cours de notre existence. À la pensée, s’ajoutent la foi et les émotions. Mais la pensée est l’élément principal qui se fait accompagner de tout le reste. Que pense souvent le pauvre ouvrier de ferme ? Il veut être comme le riche employeur qui travaille peu et gagne beaucoup mais dans le même, il déteste ce dernier et aime le pauvre ouvrier qu’il est. Tout autour de lui dit qu’il est né pour être où il en est et qu’il devrait s’y résigner.
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Il critique tout le temps cet état d’abondance qu’il convoite en se justifiant à lui-même sa pauvreté. Parfois même, il est le premier à critiquer combien sont injustes les riches et combien l’argent rend inhumain celui qui le possède. Comment peux tu donc devenir ce que tu n’aimes pas? Et dans le même temps, c’est lui qui passe le plus clair de son temps à contempler, bien sûr négativement et à critiquer sa situation actuelle pour laquelle il ne cesse d’accuser le même employeur.
Ses pensées sont plus portées sur la pauvreté que sur la richesse qu’il convoite de façon hypocrite. Il veut être riche mais s’attache à la pauvreté. Et pour résultat, il s’enlise de plus en plus dans la pauvreté et sa condition devient de jour en jour plus malheureuse. Il s’est attaché à la pauvreté et l’entretient au quotidien par l’activité de ses propres pensées.
Mais si au contraire, cet ouvrier se détourne plus souvent de ses conditions actuelles, les écoute moins, pour admirer avec un peu de foi la condition qu’il envisage, il ferait plus pour lui-même que des années de vaines labeurs. Il contemple avec enthousiasme cette nouvelle personne qu’il veut être et se voit en tant que cette personne. Il vit étant pauvre, dans la peau du riche. Mais ceci ne doit pas être comme le ferait un simple rêveur. Il doit accompagner sa vision de foi qu’il peut devenir et est en train de devenir cette personne qu’il convoite dans la mesure qu’il y maintient consciemment ses pensées et ses ambitions.
Il peut réussir ceci avec la compréhension de qui il est en réalité au lieu de se fier à qui il semble être. Cette compréhension lui montre que tout lui est possible et qu’il a juste à faire le choix et à s’y maintenir. Dieu le soutient. Et la bonne nouvelle est qu’au fur et à mesure qu’il entretient de telles pensées, d’autres pensées du même ordre viennent à lui et les conditions de la réalisation de son rêve car l’univers nous apporte toujours ce que nous désirons ou détestons ardemment.
Il devient donc la version qu’il a délibérément choisie de lui-même. Il s’est créé son devenir. Dans ce processus, l’individu n’a à aucun moment à se demander comment y arriver ou comment procéder. S’il garde fidèlement ses pensés, sa foi et sa certitude du résultat final, les voies et les moyens s’offrent à lui à chaque étage de son évolution vers son but et il ne s’y trompera pas.
De façon irrésistible, toutes les forces de l’univers se mettront ensemble pour la réalisation de son rêve. Alors nous avons le choix de qui nous voulons être. Nous ne sommes pas voués à un sort heureux ou malheureux. Nous choisissons notre sort, seuls les moyens et les voies ne ressortent pas de notre champ limité de vue. Toute la possibilité nous est donnée de par celui qui nous a créé pour le glorifier dans la santé, l’abondance, le bonheur, l’amour, la sainteté, l’harmonie. La vie est faite pour être pleinement vécue. Nous pouvons faire et adopter notre choix dès aujourd’hui et à l’instant présent. Ce choix n’est jamais tard à être opéré et vécu.
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