

Toutefois, le véritable instigateur de ce coup de force, s’inscrivant dans la continuité de l’instabilité politique chronique de cette nation d’Afrique de l’Ouest, a été identifié

Cette intervention militaire a abouti à l’arrestation du président en exercice, du chef d’état-major de l’armée et du ministre de l’Intérieur, interrompant de manière abrupte le processus électoral en cours.
Initialement, le général Dinis N’Tchama, chef de la maison militaire de la présidence et porte-parole du groupe putschiste, s’était positionné comme la figure centrale. Il avait justifié l’action des militaires en évoquant l’existence d’un prétendu plan de déstabilisation impliquant des personnalités politiques et des réseaux de narcotrafiquants.
Toutefois, le véritable instigateur de ce coup de force, s’inscrivant dans la continuité de l’instabilité politique chronique de cette nation d’Afrique de l’Ouest, a été identifié. Le général Horta N’Tam, jusqu’alors chef d’état-major de l’armée de terre, a été investi jeudi à l’état-major des armées. Il a pris la direction du Haut conseil militaire pour le rétablissement de la sécurité nationale et de l’ordre public, l’organe mis en place par les militaires, et a été désigné pour conduire une période de transition d’un an.
Ce renversement anticonstitutionnel est survenu dans un climat de vives tensions consécutives aux élections. L’opposant Fernando Dias da Costa avait revendiqué la victoire dès le premier tour et avait appelé les militaires à s’abstenir de toute ingérence dans le processus électoral. Son allié, Domingos Simoes Pereira, qui n’avait pu se présenter au scrutin, aurait été appréhendé mercredi, concomitant aux événements.
La communauté internationale a unanimement condamné ce changement de régime non conforme à l’ordre constitutionnel. L’Union africaine, la Cédéao et le Nigeria ont exigé le rétablissement immédiat de l’ordre constitutionnel et la libération de toutes les personnes détenues. Le Nigeria, en particulier, a qualifié ce coup d’État de violation manifeste du Protocole de la Cédéao sur la démocratie, s’engageant à œuvrer avec ses partenaires en faveur d’un retour à la normale. Il convient de noter que les missions d’observation électorale avaient pourtant jugé le scrutin du 23 novembre 2025 « ordonné et pacifique ».
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