Le Comité national femme et développement (CONAFED) a, au cours d’une réunion organisée ce samedi 20 janvier 2024 à Kinshasa, initié une séance de réflexion sur des actions concrètes à mettre en place pour freiner l’élan des mariage précoce en RDC.
Cette initiative entre dans le cadre du projet de lutte contre les unions conjugales des enfants ou mariages précoce exécutés grâce à l’appui technique et financier de « Girls First Fund ».
Les participants ont émis plusieurs pistes de solutions concrètes adressées aux gouvernement, au parlement afin de trouver des stratégies à amorcer pour définitivement mettre un terme à cette pratique qui désacralise la femme congolaise.
Il était question de mettre en place une synergie d’actions concrètes dans le but de trouver des mécanismes de plaidoyer pour lutter contre les unions conjugales des enfants et d’analyser le cas du Pasteur Kas Kasongo qui a épousé une mineure âgée de 17 ans. C’est ainsi que nous avons fait appel aux experts dans la thématique de lutte contre les unions conjugales précoces pour qu’ensemble, nous puissions trouver des pistes de solutions pour mieux mener notre plaidoyer, Geneviève Mulobo, chargée de communication du CONAFED.
Pour rappel, le cas du Pasteur Kasongo Kasambakana, représentant légal de l’église primitive Pierre Kas, défraie la toile et fait couler beaucoup d’encres et de salives à tel point que BBC a réalisé un documentaire là dessus. En effet, le pasteur a épousé une jeune fille adolescente pour son 13ème mariage. Selon plusieurs sources, la fille aurait 17 ans et serait livrée au pasteur par ses propres parents.
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C’est ainsi que la coalition des associations de défense des droits des femmes, des avocates et la Commission Nationale des Droits de l’homme (CNDH) ont conjugués leur force pour dénoncer cette affaire en saisissant les ministres de la Justice et du Genre Famille et Enfant pour qu’ils s’impliquent davantage en menant des enquêtes sérieuses pour élucider l’affaire. Et engager des poursuites judiciaires si les informations recueillies attestent qu’il s’agit bel et bien d’un mariage précoce.
