Le vol est un délit que la loi punit sévèrement. Certains voleurs se sauvent souvent, mais d’autres sont pris, la main dans le sac. Et quand cela arrive, nous assistons à des actes amoraux
« Dans mon quartier à Porto-Novo, quand les habitants interceptent un voleur, ils lui injectent de l’urine à l’aide d’une seringue ». L’air amusant et décontracté, Christian, un apprenti mécanicien raconte le jugement dernier accordé aux voleurs dans son quartier. Malheureusement, il ne s’agit pas du seul comportement amoral qu’on observe envers ces derniers.
Bastonner un homme et le brûler vif sans vergogne n’a jamais été légitime. Tuer un être humain de sang-froid, sous prétexte qu’il a chipé un objet ou au nom d’une quelconque vengeance est sadique.
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Le plus exaspérant, c’est de voir des gens, se présenter en fanatiques, s’attrouper, juste pour jouir de l’agonie d’un semblable. C’est, à la limite, inhumain. Ils laissent tous leurs instincts meurtriers et primaires raisonner à leur place. À croire qu’ils ne sont dotés d’aucune raison pour commettre ces actes amoraux.
Ils se permettent royalement le luxe de jouer aux justiciers. Résultats, ils bafouent la justice du pays et se font faux défenseurs de la société. En fait, ce sont eux les criminels et leurs crimes est impardonnable. Preuve qu’ils sont d’une barbarie qui ne dit pas son nom, ce sont les premiers à se présenter devant la police tardivement avertie pour dire : « La population l’a tué ». C’est un acte ignoble.
[penci_blockquote style= »style-2″ align= »none » author= » » font_weight= »bold » font_style= »italic »] Exode 20,13 : « Tu ne tueras point ». Un passage de la Sainte Bible qui lance pourtant un appel à l’amour et à la miséricorde.[/penci_blockquote]
La Déclaration Universelle des Droits de l’Homme en son article 4 inclue le droit à la vie. Il implique également que nul ne sera tenu en esclavage, que nul ne sera soumis à la torture. Ça aussi vous le savez. Pour objecter, ces meurtriers me parleront de « flagrant délit ». D’accord, mais cela n’exclut pas le fait que c’est à la police et aux juges de faire leur travail.
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Je ne me fais pas l’avocate du diable, mais j’estime qu’un billet pour la prison vaut mieux que des actes aussi cruels.
