
Les autorités kényanes ont souhaité l’allègement de leur dette à la hauteur de 75,5 milliards de Shillings, soit 690 millions de dollars. Le gouvernement se dit aujourd’hui prêt à accepter toute offre pour différer le remboursement d’une partie de sa dette.
Le risque est que le Kenya est sur le point de se retrouver avec une côte de crédit dramatique. Une dégradation de la note de crédit qui affaiblira probablement le shilling et augmentera le coût de l’emprunt. Ce qui frappera durement les consommateurs et les entreprises du pays.
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Suivant les propos du secrétaire du cabinet du Trésor, Ukur Yatani, le pays étudiera l’opportunité d’accepter ou non une offre d’allègement de la dette Covid-19 dès la semaine prochaine. Une dette que le groupe des 20 pays les plus industrialisés ont mis à la disposition du pays et d’autres pays.
[penci_blockquote style= »style-2″ align= »none » author= »Ukur Yatani, secrétaire du cabinet du Trésor » font_weight= »bold » font_style= »normal »]Nous avons été réticents dans le passé en raison des conséquences imprévues qui en découlent pour ceux qui détiennent une dette privée. Mais maintenant, après avoir obtenu un peu d’assurance que c’est une question qui peut être gérée, nous envisageons maintenant sérieusement de rejoindre l’arrangement[/penci_blockquote]
Signalons que la dette publique du Kenya a touché 7,12 billions de shillings en septembre, soit une augmentation de 1,157 milliards de shillings depuis septembre de l’année dernière. Près des trois quarts (72%) de cette nouvelle dette, soit 835 milliards de shillings, ont été empruntés pendant la période Covid-19.