La volonté du gouvernement fédéral éthiopien de mettre fin au système politique ethnocentrique en place dans la région du Tigré donne lieu à un conflit armé depuis novembre 2020. Cette situation provoque un K.O dans la région et pousse des millions d’habitants à se réfugier dans les pays voisins pour raison humanitaire.
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Cette lutte armée qui dure depuis quelques mois affaiblit le tissu social et la population éprouve de difficultés à satisfaire ses besoins. Ces derniers concernent les manques de soins médicaux et de nourriture qui laissent progressivement place à une famine. La région tend vers une catastrophe humanitaire si rien n’est fait selon le système des nations unies.
Les efforts des organisations humanitaires sont restés très limités alors que les populations auraient aimé une accélération de ces efforts. Les premières aides envoyées juste après le début des hostilités n’ont pu atteindre que 20% des besoins dans la région selon les propos de Ato Abera Tolae, directeur de la Croix-Rouge. Or selon leur statistique, plus de la moitié des six millions d’habitants, est dans le besoin des aides.
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La communauté internationale à travers le Programme Alimentaire Mondial (PAM) et les ONG collaborent avec le gouvernement pour un accès aux zones en conflit afin de leur apporter des aides en toute sécurité.
Les négociations continuent entre le gouvernement et les services humanitaires, mais l’insécurité grandissante dans la zone face au combat violent ne facilite pas les choses. La zone reste difficile d’accès à toute structure civile. La presse n’en fait pas exception d’où les informations sur place font défaut d’après le rapport de l’ONU.
