Le ralentissement de la croissance des prix, passant de 12,1 % en juillet à 18,4 % en mai, est la conséquence d’une modération des prix des produits alimentaires et non alimentaires.
L’inflation ghanéenne a enregistré une diminution significative en août 2025, atteignant 11,5 %, son niveau le plus bas en quatre ans. Cette tendance déflationniste a conduit la Banque du Ghana à opérer une réduction historique de son taux directeur, le ramenant à 25 % par une baisse de 300 points de base.
Le ralentissement de la croissance des prix, qui se situait à 12,1 % en juillet et à 18,4 % en mai, est imputable à une modération des prix des denrées alimentaires et non alimentaires. Cette décélération a octroyé aux décideurs politiques la latitude nécessaire pour assouplir la politique monétaire, après une période de resserrement s’étendant sur deux années.
En conséquence de cette évolution, les rendements des obligations d’État ont diminué de 70 points de base, s’établissant à 17,97 % lors des récentes adjudications, en raison d’une augmentation de la demande des investisseurs. Parallèlement, le cedi s’est apprécié de 24,1 % par rapport au dollar au cours du troisième trimestre, bénéficiant du programme de 3 milliards de dollars du FMI et d’une augmentation des réserves de change, qui ont atteint 10,7 milliards de dollars.
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Les analystes anticipent un assouplissement monétaire additionnel, avec des projections indiquant que le taux directeur pourrait se stabiliser à 18 % d’ici la fin de l’année si la tendance déflationniste se maintient. Le FMI a d’ores et déjà programmé un décaissement de 370 millions de dollars pour l’année en cours, visant à renforcer la position budgétaire du Ghana.
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