La Constitution du Bénin du 11 décembre 1990 a 30 ans. Une période au cours de laquelle il y a des assauts répétés des dirigeants pour sa révision. Mais celui de novembre 2019 a certes réussi, mais a créé un désamour au sein du peuple.
Au cours de son passage dans la rubrique « Invité » de la chaîne de télévision locale, Golfe TV, la présidente du Groupe national de contact (GNC), Amissétou Affo Djobo, a étalé les conditions peu favorables de révision de la Constitution du peuple du 11 décembre 1990.
[penci_blockquote style= »style-2″ align= »none » author= »Amissétou Affo Djobo » font_weight= »bold » font_style= »italic »]Nous qui nous retrouvons parfaitement dans la Constitution du 11 décembre 1990 avons décidé de célébrer ce 30 ans d’anniversaire. Pas parce qu’elle est parfaite, mais parce qu’elle nous a permis une alternance et de vivre en compatriote béninois, tous unis pour la paix et pour la même cause.[/penci_blockquote]
Pour elle, la Constitution du 11 décembre 1990 a permis à tout un peuple de bâtir sa nation. Mais, déplore-t-elle, cette Constitution a été malheureusement violée. Une œuvre des députés de la 8ème législature. Dans son développement, l’ancienne parlementaire soutient que les probables « belles intentions » des députés lors de la révision de cette Constitution du peuple sont vouées à l’échec pour violation du principe de consensus.
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Etant donné que la Constitution du 11 décembre 1990 n’est pas parfaite, le Groupe national de contact (GNC) a donc organisé un colloque afin de réfléchir sur les mécanismes qui peuvent permettre une nouvelle touche. Et cette touche, soutient-elle, doit rigoureusement respecter l’esprit du constituant de 1990.
Et pour le retour de cet amour au sein des Béninois, le GNC, à la fin de ses travaux à Cotonou, a recommandé le retour à la Constitution de décembre 1990. Pour se faire, les dirigeants doivent organiser la présidentielle de 2021 sur la base de cette Constitution de 90. Le GNC a également recommandé les assises nationales pour resserrer les liens fraternels et amoureux qui caractérisent les Béninois depuis la sortie de la Conférence des forces vives de la nation de février 1990.
