Les Centrafricains devront se rendre aux urnes, dans les jours qui viennent, pour le second tour de l’élection législative dans le pays. Et face à la montée de la courbe des menaces et combats dans des régions, des députés invitent les acteurs à renforcer le système sécuritaire dans tout le pays.
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Suivant les textes en vigueur en Centrafrique, le second tour des législatives devra se tenir avant le 2 mai prochain, date de la fin du mandat de la présente législature. Au total, 118 sièges de députés seront pourvus. L’opposition qui dénonce des fraudes et irrégularités, s’est retirée du processus électoral, donc ne participera pas à ce second tour.
Mais dans le pays, des foyers de tensions s’observent toujours et la situation sécuritaire attire l’attention de tous les acteurs. Et face à la montée de ces actes de violences et de combats, des députés ont souhaité une session extraordinaire pour examiner et décider des mesures urgentes que pouvait prendre le gouvernement pour limiter et contenir ce mal. En d’autres termes, l’Etat d’urgence sera maintenu et d’autres mesures sécuritaires plus fortes seront prises.
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[penci_blockquote style= »style-2″ align= »none » author= »Bernard Dillah, premier secrétaire parlementaire » font_weight= »bold » font_style= »italic »]Depuis les élections du 27 décembre, il y a des difficultés de procéder librement à l’expression et au choix de ses responsables politiques. Donc tenant compte de ces difficultés, nous avons réfléchi à la possibilité de demander une session extraordinaire[/penci_blockquote]
La pétition lancée à cet effet a déjà récolté près de 100 signatures. Et selon les initiateurs, cette pétition sera bientôt présentée aux autorités pour la tenue de la session extraordinaire. Avec cet acte, ces députés entendent instaurer un climat de paix et de quiétude nationale pour la tenue effective de ces élections et surtout pour le bonheur de tous les Centrafricains.
