La 15e Conférence des parties (COP) de la convention des Nations unies sur la lutte contre la désertification (CNULCD) s’est ouverte ce 9 mai 2022 à Abidjan en présence de plusieurs chefs d’États africains.
Jusqu’au 20 mai prochain, les représentants de 197 pays seront amenés à définir un programme d’activités pour protéger le patrimoine commun, la terre. 5 000 participants composés des Chefs d’Etat et de Gouvernement, le secteur public, le secteur privé et la société civile. Ensemble, ils tracent le chemin d’un véritable développement durable.
Ce grand rendez-vous mondial a pour objectif de stopper l’avancée de la désertification qui menace 40% des terres émergées. L’une des solutions proposées dans ce cadre est la réhabilitation de ces terres. Neuf Chefs d’État africains participent à ce débat autour du président ivoirien Alassane Ouattara. Le président français Emmanuel Macron et la présidente de la commission européenne Ursula von der Leyen y participent par visioconférence.
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La conférence porte sur le thème : « Terre, Vie, Patrimoine : d’un monde précaire vers un avenir prospère ». Les participants porteront une attention particulière aux sujets liés à la restauration d’un milliard d’hectares de terres dégradées d’ici 2030, la pérennité de l’utilisation des terres face aux impacts du changement climatique et la lutte contre l’augmentation des risques de catastrophe tels que les sécheresses, les tempêtes de sable et de poussière et les incendies de forêt.
L’initiative vise à mobiliser 1,5 milliard de dollars US auprès des bailleurs de fonds pour restaurer les terres dégradées, renforcer durablement la productivité agricole en Côte d’Ivoire, créer des emplois pour les jeunes et améliorer la qualité de vie des femmes en milieu rural, principales productrices des denrées alimentaires.
Pour rappel, le continent africain est particulièrement touché par la désertification, notamment dans sa bande sahélienne.
