La crise politique en Guinée-Bissau a pris une tournure spectaculaire après que le président sortant, Umaro Sissoco Embaló, a déclaré à Jeune Afrique avoir été arrêté par des éléments de l’armée.
À la veille des résultats en Guinée-Bissau, le président sortant, Umaro Sissoco Embaló, affirme avoir été arrêté par l’armée, ainsi que de hauts responsables, contredisant le rapport de la Cédéao décrivant un scrutin calme et transparent (plus de 960 000 votants).
Cette annonce survient après des tirs près du siège de la Commission nationale des élections (CNE). Malgré la confusion et l’absence de communication officielle de l’armée, la CNE a confirmé la bonne tenue du vote.
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Le candidat indépendant Fernando Dias da Costa et le camp d’Embaló revendiquent tous deux la victoire avant la proclamation officielle, attendue au plus tard le 27 novembre. La Cédéao exprime de vives inquiétudes suite aux déclarations d’Embaló, qui contrastent avec le processus électoral apaisé qu’elle a observé.
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