La question climatique est au cœur des débats pour une planète terre plus vivable. Mais les discours peinent à rassurer étant donné que les actes tardent à se concrétiser. Dans un discours lors du récent STHLM + 50 climate Hub, Marco Lambertini a invité une action plus urgente.
Marco Lambertini, directeur général du WWF International a signifié dans son discours lors du STHLM +50 climate Hub que les hommes devraient désormais agir puisqu’il est impératif de devenir une société respectueuse de la nature d’ici 2030.
Pour le directeur du WWF International, la conservation de la nature ou sa perte est désormais une question de sécurité humaine. Dans son argumentaire, il a mentionné que la perte de la nature, la crise jumelle de la crise climatique résulte des différences dans la manière dont ces deux crises interconnectées sont traitées à l’échelle surtout mondiale.
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« Bien que nous ayons encore beaucoup de travail à faire – et rapidement – pour faire face à la crise climatique, il y a au moins une destination claire vers laquelle de nombreuses personnes, entreprises et gouvernements se pressent : net zéro. Ce n’est pas encore vrai pour la crise de la perte de nature. Nous avons besoin d’un objectif mondial pour la nature aussi clair, mesurable et limité dans le temps que celui que nous avons pour le climat ». Marco Lambertini, directeur du WWF International
Il préconise donc que, pour la nature, le zéro net ne suffit pas, car la planète a déjà perdu beaucoup de sa biodiversité, de ses habitats et la nature a la capacité de rebondir, si on lui donne une chance. L’objectif doit être un objectif positif pour la nature d’ici 2030. Neutre carbone : émissions nettes nulles d’ici 2050. Positif pour la nature : biodiversité positive nette d’ici 2030. Ainsi, d’ici la fin de la décennie, on pourra avoir plus de nature vivable, pas moins, qu’aujourd’hui. Plus de forêts, de poissons dans les océans et les rivières, de pollinisateurs dans les terres agricoles.
