Le monde médiatique kényan connaît, depuis peu, un événement spectaculaire avec l’intervention d’un des acteurs spéciaux dans le métier. Ayant perdu l’ouïe très jeune, la kényane Edna Kaindi s’impose dans le journalisme et redonne ainsi l’espoir à tous ceux qui trimballent un handicap auditif.
Elle affronte au quotidien les stéréotypes, les préjugés et les regards des autres pour, dit-elle, faire entendre sa voix. Son handicap ne l’a nullement empêché d’embrasser la carrière du journalisme dans laquelle elle excelle dans l’espace médiatique kényan. Dans un entretien accordé à nos confrères de Sputnik Afrique, Edna Kaindi a signifié que le journalisme s’est imposé à elle et qu’ elle n’a nullement hésité à faire le choix dans lequel elle s’épanouit si bien.
« Le journalisme est devenu mon choix de carrière parce qu’il m’offrait une plateforme pour faire entendre ma voix, relever les défis et les stéréotypes et plaider en faveur du changement », Edna Kaindi, journaliste des signes.
Très engagée dans son métier, elle communique si efficacement grâce à la langue des signes. Ces compétences en la matière lui ont valu une émission télé sur la mode et la beauté.
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« Nous devons faire prendre conscience que les sourds peuvent aussi avoir des capacités et changer le point de vue de ceux qui peuvent entendre », souligne-t-elle. Mais pour elle, les étapes cruciales sont celles qui consistent à surmonter les stéréotypes, les préjugés et la désinformation. Malgré tout ça, Edna dit réussir à réaliser ses reportages et trouve surtout de l’équilibre dans ces productions. Sa grande motivation, dévoile-t-elle, c’est le soutien de ses parents et son inspiration réside dans le pouvoir de la narration qu’elle utilise pour susciter des changements positifs au sein de la communauté à travers l’usage de la langue des signes dans les médias.
