Ce mardi 28 novembre 2023 à Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo, s’est ténue une conférence axée sur les avancées des droits des peuples autochtones. Au cours des discussions, un accent a été mis sur le plaidoyer pour la mise en œuvre effective de la loi protégeant ces peuples.
Dans certaines parties de la République démocratique du Congo, les enfants autochtones étudient dans les écoles primaires sans pour autant payer un quelconque frais. Cette mesure garantit donc l’accès à une bonne éducation aux enfants de ces femmes et hommes considérés, dans bien des cas, comme les oubliés de la société.
De façon générale, les avancées sont mitigées. Après la promulgation de la loi portant protection des peuples autochtones en RDC, des acteurs voudraient voir cette loi être véritablement appliquée au niveau du pays et dans toutes ses déclinaisons. Une application aussi bien au niveau du gouvernement que dans des provinces, Keddy Bosulu, coordinateur national du Réseau des peuples autochtones et locaux pour la gestion durable des écosystèmes de la RDC.
Toutefois, les acteurs ont déploré le fait qu’aucun événement d’envergure n’a encore été initié par les autorités congolaises depuis la promulgation de la loi garantissant les droits des peuples autochtones. Pour ce faire, il faudra donc produire des copies de cette loi afin de les disséminer sur toute l’étendue de la République.
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Il est à noter que cette conférence portant sur les droits des peuples autochtones intervient en prélude de la célébration du 75e anniversaire de la déclaration universelle des droits de l’homme (DUDH). Ladite déclaration promulguée il y a soixante- quinze ans est « une référence en matière de liberté, d’égalité et de protection des droits et de la dignité de chaque peuple », selon Anne Marie Dongi, directrice adjointe du bureau conjoint des Nations unies aux Droits de l’homme (BCNUDH).
