Le jeune Sénégalais de 30 ans a fait sortir son tout premier bouquin. Et pour ce chef-d’œuvre, Ndiaye Bocar Niang a porté son regard critique sur l’école coloniale en Afrique.
“École Française : l’arme de déconstruction massive” est désormais dans les librairies et les différents points de vente en Afrique. L’ouvrage de 163 pages est édité par la maison LEA Services et a été conçu pour revisiter l’histoire de l’Afrique, celle qui donne des ailes aux Africains avec autant de fierté, de noblesse et de sagesse pratique. Pour l’auteur de l’ouvrage, le bouquin met en lumière le présent chaotique qui stabilise le vécu d’un continent ignorant les causes de son immobilisme.
Dans son ouvrage, Ndiaye Bocar Niang a tenté de démolir une chaîne de vérités préétablies au sein de la société africaine à l’égard du peuple français et de sa civilisation.
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“Ce sont des remarques, des rappels et des enseignements qui s’étalent tout au long de ce petit livre, tentant d’élucider les obstacles tout en offrant des orientations réfléchies pour redonner un sens à la vie. Ce livre n’est pas de Rousseau ou de Lamartine ; il n’émane ni de l’Occident ni de terres misérables. Ce n’est ni une fable, ni une poésie de l’imaginaire ou de la fiction. Il a été écrit par un éternel apprenti de la vie, sans distinction ni étiquette, un jeune de nulle part. Sa conscience remplace sa plume pour élucider de tels maux”, Ndiaye Bocar Niang, auteur du livre.
Il s’agit d’un essai critique qui offre une perspective critique sur divers aspects de la société, de l’éducation et de l’histoire africaine, tout en abordant des thèmes tels que l’identité culturelle, l’impact du colonialisme et l’importance de l’éducation autochtone. Le texte débute par une critique de la déconnexion entre les savoirs traditionnels africains et ceux imposés par les systèmes éducatifs occidentaux, soulignant l’importance de revenir à une connaissance qui valorise l’histoire et la culture africaines. Impact du colonialisme sur l’éducation.
L’auteur Niang souligne également le rôle crucial des enseignants et des intellectuels africains dans la transmission des savoirs et des valeurs autochtones. Il critique cependant leur formation souvent trop alignée sur des modèles occidentaux, qui ne leur permet pas de jouer pleinement ce rôle.
L’auteur critique la manière dont l’éducation, modelée par des influences coloniales, a éloigné les Africains de leurs racines et de leurs langues, promouvant un système qui favorise l’assimilation plutôt que l’innovation autonome. Il propose une vision optimiste pour l’avenir de l’Afrique, où une éducation réformée, ancrée dans les valeurs et les connaissances autochtones, joue un rôle clé dans le développement d’une société juste, prospère et autonome.
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1 Commentaire
Euloge JOHNSON
16 mai 2024Bravo Bocar, l’heure a sonné pour une prise conscience globale afin que des réformes soient faîtes dans tous les domaines.
Ça a assez duré comme ça