
Les candidats à la présidentielle tchadienne du 11 avril prochain sont désormais autorisés à entrer en campagne électorale. Mais parmi les 9 candidats initialement en lice, trois (3) se sont désistés et dénoncent des actes de violence meurtrière de l’armée.
[penci_related_posts dis_pview= »no » dis_pdate= »yes » title= »Sélection Sunvi Média » background= » » border= » » thumbright= »no » number= »4″ style= »grid » align= »none » withids= » » displayby= »cat » orderby= »rand »]
Saleh Kebzabo, Mahamat Yosko Brahim et Ngarlejy Yorongar, tous candidats à la présidentielle d’avril 2021, se sont retiré du processus électoral. Ces derniers dénoncent une militarisation des lieux de rassemblement et un climat politique délétère. Un environnement qui ne favorise pas, suivant leurs motifs, une élection présidentielle libre, crédible et transparente. Ils affirment que les partis politiques de l’opposition vivent dans l’insécurité et une injustice sociale.
Leur désistement intervient à la suite de la tentative d’arrestation de l’opposant Yaya Dillo à son domicile au lendemain de son dépôt de candidature. Et cette descente des forces de l’ordre à son domicile a coûté la vie à sa mère et son fils. L’armée a agi ainsi au motif de deux mandats d’arrêts à son encontre pour diffamation sur la première dame Hinda Déby Itno et la non restitution des véhicules de fonction après son limogeage du poste d’ambassadeur à la Communauté économique et monétaire de l’Afrique Centrale (Cemac).
A (re) lire : Tchad : Des opposants envisagent boycotter la présidentielle
Cinq (5) autres candidats toujours en lice feront face à Idriss Déby Itno, au pouvoir depuis 30 ans, et candidat à sa propre succession. Signalons que les autorités ont pris des mesures pour interdire toute manifestation population à travers le pays. L’Amnesty international fait état des restrictions disproportionnées du droit à la liberté de réunion pacifique.