L’emploi des jeunes et une problématique majeure qui secoue les pays africains en général et le Bénin en particulier. Mais il existe plus de 60 % de terres cultivables au Bénin. C’est dire donc que la filière agricole constitue une opportunité pour résoudre efficacement la question de l’emploi des jeunes.
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D’aucuns considèrent d’ailleurs le chômage des jeunes comme une bombe à retardement vu le nombre de chômeurs que les écoles et universités produisent chaque année et pour qui il existe très peu de perspectives. Mais les potentialités agricoles du Bénin sont telles que le pays dispose d’un climat favorable à une production multiple et variée, la disponibilité de terres cultivables, la main d’œuvre abondante et la disponibilité de plusieurs circuits de commercialisation internes et externes comme le Nigéria. Ce dernier consomme à plus de 40 % les produits agricoles du Bénin. On peut donc affirmer que l’agriculture pourra aider à résoudre le problème de manque d’emploi des jeunes avec la politique d’entrepreneuriat agricole.
Un autre facteur qui s’y ajoute est la mise à disposition, par le gouvernement béninois, de fond d’accompagnement de cette filière. Ce qui élargit davantage les capacités de production de ceux qui pratiquent déjà l’agriculture mais aussi ouvre de nouveaux horizons pour ceux qui ont pris leur situation en main et qui ont décidé de se tourner vers l’agriculture.
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Certains peuvent certes se reconvertir, par contre d’autres devraient s’orienter autrement afin d’embrasser une des nombreuses filières de ce secteur si prometteur. La commercialisation des produits agricoles est une branche aussi bien prometteuse. Mais préalablement, il faut d’abord une production à la base. Et peu importe la branche de ce secteur agricole, cela constituera une des solutions pour résorber et diminuer considérablement le taux de chômage en République du Bénin.
Le grand soulagement qui se pointe aujourd’hui à l’horizon, c’est la vision du gouvernement du Président béninois, Patrice Talon de mécaniser le secteur au cours de son second quinquennat. Et il a d’ailleurs lancé les hostilités et a doté certains agriculteurs de moyens tant financiers que matériels pour relancer ce secteur. Aussi, note-t-on la mise en place des projets de développement agricoles pour désormais renverser la donne afin que le Bénin soit autosuffisant.
