Le Président gabonais, Ali Bongo Odimba a accordé sa toute première interview à la presse après son accident cardio vasculaire (AVC) survenu en octobre 2018. Dans un entretien accordé à nos confrères de Jeune Afrique, le Président gabonais a affirmé qu’il dispose encore de l’énergie qu’il pourrait revendre.
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« Je vais bien. J’ai même augmenté mon rythme de travail. J’ai hâte d’être de nouveau à 100% de mes capacités ». Ainsi s’est exprimé le Président gabonais, Ali Bongo dans les colonnes de Jeune Afrique. A tous ceux qui s’interrogent sur sa capacité à diriger le Gabon, Ali Bongo les a invités à travailler davantage, à faire des propositions concrètes pour le développement du Gabon et surtout stopper les polémiques inutiles qui ne font aucunement avancer le pays.
Quant à la polémique liée à la nomination de son fils, Valentin Noureddin Bongo au poste de coordinateur général des Affaires présidentielles, le Président a soutenu qu’il est bien compétent pour le job que la République lui a confié.
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[penci_blockquote style= »style-2″ align= »none » author= »Le Président gabonais Ali Bongo » font_weight= »bold » font_style= »italic »]Noureddin, en qui j’ai évidemment toute confiance, est extrêmement compétent. Il m’assiste au quotidien, veille à ce que mes directives soient bien exécutées et en assure le suivi.[/penci_blockquote]
Accusé d’être boudé par la France depuis son arrivée au pouvoir en 2009, Ali Bongo reconnaît que sous le mandat de François Hollande, les relations n’ont pas toujours été très fluides. Mais avec Emmanuel Macron, nous partageons, dit-il, la même volonté d’avoir des relations bilatérales nourries, apaisées et, je dirais, modernisées.
