L’artiste kényan, Mike Obanda s’est évertué depuis quelques années, à redonner une valeur aux coquilles d’œufs souvent délaissées et qui jonchent les ruelles dans la capitale, Nairobi. Un chef-d’œuvre hors pair qui contribue à la protection de l’environnement.
Il est si engagé pour défendre les causes de l’environnement. Il entend jouer sa part en associant cette lutte à son art. Lui, c’est Mike Obanda, artiste plasticien kényan. Il se bat pour sauver sa commune des déchets qui jonchent souvent les rues. L’artiste se procure ses matières premières à Mukuru, un petit bidonville de Nairobi. Chaque jour, l’artiste fait ses courses et ramasse des coquilles d’œuf pour ses réalisations.
Je récupère mes matières premières dans des décharges, dans des hôtels cinq étoiles, et parfois chez des vendeurs, puis je les apporte à l’atelier, je les nettoie, je les peins en différentes couleurs, je les découpe pour former des lignes droites et des motifs particuliers, Mike Obanda, artiste plasticien.
A (re) lire : Musique : L’artiste Christian Wenesso sort “Mon Berger”
L’artiste dit être inspiré dans ses œuvres par la vie quotidienne et les faits souvent vécus. Très attaché à sa mère, Mike Obanda, essaie de capturer le pouvoir des femmes surtout après son éducation par une mère célibataire qui s’est battue pour sa scolarisation et celle de ses frères et soeurs.
Pour l’heure, Mike ne vend ses œuvres que dans la ville de Nairobi et sur les réseaux sociaux. Toutefois, il ambitionne travailler davantage pour que ses œuvres soient connues au-delà des frontières kényanes.
