L’UNESCO donne des directives pour les 30 ans du programme Mémoire du monde

Ce jeudi 27 octobre 2022 était la journée mondiale du patrimoine audiovisuel. C’est également à ce jour qu’a débuté la célébration du trentième anniversaire du programme Mémoire du monde qui prend fin le 5 novembre. 

Créé en 1992 sous l’autorité de l’Organisation des Nations Unies pour l’Education, la science et la culture, le programme « Mémoire du monde » (MoW) vise à alerter l’opinion internationale sur la richesse du patrimoine documentaire, à la nécessité d’assurer sa conservation pour les futures générations et le rendre accessible pour tous. Sous le thème « Mettre le patrimoine documentaire au service de sociétés inclusives, justes et pacifiques », cet anniversaire s’est ouvert avec la tenue d’un symposium en ligne au siège de l’UNESCO à Paris. Pour l’atteinte des objectifs de ce programme, la célébration de cette année devrait se fédérer autour des questions qu’a définie l’UNESCO sur son site.

L’identification du patrimoine documentaire, y compris celui inscrit sur les registres nationaux, régionaux et internationaux du programme Mémoire du monde, qui favorise une meilleure compréhension et un dialogue entre les cultures.

La célébration du patrimoine documentaire des groupes marginalisés, tels que les populations autochtones. Les États membres qui abritent de tels groupes pourraient envisager de mettre en valeur cet aspect de leur société afin de promouvoir l’inclusion, renforçant ainsi la possibilité d’une coexistence juste et pacifique.

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Mettre en évidence les inégalités entre les sexes en matière d’accès et d’utilisation du patrimoine documentaire dans les archives, les bibliothèques, les musées, etc.

Célébrer les documents nationaux d’importance mondiale qui ont eu un impact phénoménal sur une communauté, une culture, un pays ou l’humanité en général. De nombreux exemples abondent, mais la détermination de ceux-ci est laissée aux États membres.

Exploiter la valeur éducative du patrimoine documentaire pour enrichir les programmes d’études existants avec des sources primaires sous-utilisées. Étudier comment les médias et les journalistes peuvent exploiter la valeur historique du patrimoine documentaire pour réaliser des reportages contemporains sur les questions de développement durable.

Célébrer les documents nationaux, régionaux et internationaux dont on peut considérer qu’ils ont le plus contribué à l’avènement de sociétés inclusives, justes et pacifiques dans un contexte national, régional ou international particulier.

Mettre en lumière les meilleures pratiques en matière de sauvegarde du patrimoine documentaire en péril.

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