Rapport Absa Africa : Les économies africaines plus résilientes

Dans son dernier numéro publié le 13 octobre 2022, Absa Group, en partenariat avec le Forum officiel des institutions monétaires et financières (OMFIF), a révélé la résilience et, mieux, la performance remarquable des marchés financiers africains. 

Alors que selon David Marsh, chairman de OMFIF, la pandémie de la Covid-19 a eu un plus grand impact négatif en Afrique que n’importe où ailleurs. Vera Songwe, secrétaire exécutive de la Commission économique des nations unies pour l’Afrique, déclare que le continent a répondu avec « résilience et ténacité » à la crise de la Covid-19. En dessous de cette résilience se terre un double défi que devrait relever l’économie africaine. 

Redynamiser les marchés financiers et renforcer le marché par l’innovation technologique et  les investissements stratégiques. Cette pandémie a aussi permis de remarquer l’importance d’approfondir les marchés intérieurs pour se protéger contre les chocs exogènes et prévenir les sorties de capitaux. Un pari que bien de pays semblent avoir remporté. C’est du moins ce qu’on peut comprendre du cinquième numéro de Absa Africa Financial Markets Index du groupe de services financiers sud africain Absa Group.  Sur la base de six piliers à savoir : la profondeur du marché ; l’accès aux devises étrangères ; la transparence du marché, la fiscalité et l’environnement réglementaire ; la capacité des investisseurs locaux, l’opportunité macroéconomique, et les normes juridiques et leur force exécutoire, 23 pays ont été classés. 

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Pour cette édition, le classement général tous critères confondus, se présente comme suit, du premier au dernier. Afrique du Sud ; Mauritanie ; Nigéria ; Ghana ; Ouganda ; Botswana ; Zambie ; Namibie ; Egypte ; Malawi ; Kenya ; Maroc ; Tanzanie ; Rwanda ; Eswatini ; Seychelles ; Côte d’ivoire ; Mozambique ; Sénégal ; Angola ; Lesotho ; Cameroun ; Ethiopie. De ce classement, on note que l’Afrique du Sud,  la Mauritanie, le Nigéria, l’Eswatini, le Sénégal et l’Ethiopie ont maintenu leur position de 2020 tandis que le Ghana, l’Ouganda, la Zambie, l’Egypte, le Malawi et l’Angola ont avancé leurs pions. 

Les cinq premiers des classements par pilier.

 

Profondeur du marché :   

 Afrique du Sud ; Nigéria ; Mauritanie ; Botswana ; Maroc.

Accès aux devises étrangères :

Afrique du Sud ; Égypte ; Rwanda ; Ouganda ; Tanzanie.

Transparence du marché, fiscalité et environnement réglementaire :

Nigéria ; Afrique du Sud ; Mauritanie ; Kenya ; Ghana .

Capacité des investisseurs locaux :

Namibie ; Afrique du Sud ; Mauritanie ; Botswana ; Nigéria.

Opportunité macroéconomique :

Egypte ; Afrique du Sud ; Botswana ; Ouganda ; Nigéria.

Normes juridiques et leur force exécutoire :

Ghana ; Nigéria ; Afrique du Sud ; Ouganda ; Mauritanie.

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De ces résultats obtenus, David Marsh recense trois facteurs positifs: « Premièrement, l’Afrique accorde plus que jamais d’attention à l’adaptation des normes du marché pour répondre aux besoins des investisseurs internationaux qui cherchent à diversifier les risques. Deuxièmement, l’approfondissement des marchés financiers locaux est désormais universellement considéré comme un moyen optimal de se prémunir contre les fluctuations économiques internationales. Troisièmement, les pays africains adoptent des financements durables, intègrent les normes internationales d’investissement et, dans certains cas, adoptent des méthodes pionnières. L’amélioration de la résilience des marchés financiers en Afrique rend le continent mieux équipé pour forger un avenir meilleur>>.

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