La situation sociale et humanitaire en République démocratique du Congo continue d’inquiéter la communauté internationale. Cette catastrophe naturelle après la coulée de lave du volcan fait déplacer des milliers d’habitants de la région du Nord-Kivu.
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Ils sont contraints de quitter leurs habitations pour trouver refuge dans les régions voisines, près de la frontière ou carrément dans les pays voisins surtout au Rwanda. Ils, ce sont les habitants qui ont été pris du coup par l’éruption du volcan d’il y a quelques jours.
Et ce déplacement massif a engendré une crise humanitaire que les autorités congolaises tentent de gérer, en collaboration avec les organisations humanitaires, l’apport des ONG et la communauté internationale. Pour ces habitants concernés, c’est une vie misérable qui se vit et les enfants, la couche la plus vulnérable, dorment sur le sol froid et manquent aussi du minimum.
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[penci_blockquote style= »style-2″ align= »none » author= »Jean Deo Grace Bonheur, victime déplacé. » font_weight= »bold » font_style= »italic »]Avec toutes les difficultés que nous traversons, nous ne savons pas si nous allons mourir, il y a beaucoup de souffrance, nous n’avons même pas de nourriture, nous dormons par terre. Bien que l’église nous ait aidé et nous ait ouvert ses portes, elle ne pouvait pas trouver de nourriture à nous donner, nous n’avons pas d’eau, pas même de médicaments.[/penci_blockquote]
Tout comme les églises qui hébergent certains déplacés, des ONG s’efforcent à apporter des aides à ces victimes en déplacement ou sur place. Les experts craignent une nouvelle éruption, mais les habitants qui ont perdu leurs habitant et leur avoir, s’interrogent sur le sort après éruption.
Le Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF) a averti jeudi que près de 400.000 personnes, dont 280.000 enfants, pourraient être déplacées et avoir besoin de protection ou de soutien, si l’exode actuel se poursuit.
