Sur l’initiative de la communauté d’Afrique de l’Est, les dirigeants de la République démocratique du Congo, du Rwanda, de l’Ouganda et du Kenya se sont retrouvés à Nairobi, capitale kényane, pour des pourparlers sur le retour de la paix dans les zones menacées de la RDC.
6 jours pour trouver les voies et moyens en vue du retour de la paix au Nord-Kivu, frontalier du Rwanda et dans les zones menacées par l’insécurité en RDC. C’est l’objectif de cette rencontre qui a débuté ce 28 novembre pour prendre fin le 3 décembre 2022. Cette rencontre a regroupé les délégués des groupes armés qui opèrent dans ces zones. Mais comme on pouvait en douter, le Mouvement du 23 mars (M23) a été absent.
Ce sont les présidents du Burundi, Evariste Ndayishimiye, du Kenya, William Ruto et du facilitateur Uhuru Kenyatta qui ont ouvert les travaux. Sont également présents, une centaine de délégués des groupes armés, le ministre congolais des Affaires étrangères, Christophe Lutundula, les délégués de Kinshasa et les organisations internationales. Quant aux présidents du Congo, Félix Tshisekedi, de l’Ouganda, Yoweri Museveni et du Rwanda, Paul Kagame, ils sont intervenus par vidéoconférence.
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Les différents délégués des groupes armés qui ont pris part à ces discussions se disent favorables aux échanges et un cessez-le-feu pour le retour d’une paix durable dans ces différentes zones en conflit. Ils sont également favorables à une cessation immédiate des hostilités en vue d’une réinsertion sociale dans le cadre de la Démobilisation, Relèvement communautaire et réinsertion (P-DDRCS) que stipule la note conceptuelle des pourparlers.
« Le moment est venu de changer le récit de la RDC ayant une insécurité prolongée ! Nous sommes attachés au processus de Nairobi et aspirons à la paix, afin que nous puissions reconstruire la grande République démocratique du Congo », a déclaré le Président congolais Félix Tshisekedi.
Ses homologues du Rwanda et de l’Ouganda ont également abondé dans le même sens pour l’atteinte de cet objectif. Ceci permettra à cette région de l’Afrique de l’Est de mieux s’occuper des questions de développement.
Pour rappel, l’insécurité s’est installée parce que le groupe rebelle vaincu en 2013 par l’armée congolaise et les casques bleus, ont repris les armes accusant Kinshasa de ne pas avoir respecté les accords conclus en 2013 à Nairobi.
