Les Zambiens ont porté leur choix – 59% – sur le candidat de l’opposition Hakainde Hichilema lors du scrutin présidentiel dernier. Mais après cet exploit électoral, le nouveau Président doit désormais faire face à ses promesses.
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Après l’euphorie des élections, place à présent aux réalités du pouvoir et surtout à la pression populaire. Le tout nouveau Président de la Zambie qui a déchu l’emblématique gagnant; Edgar Lungu, devra prouver aux Zambiens que les discours qu’il avait tenus lors de la campagne électorale n’ont pas été seulement des propos d’un candidat à la quête du fauteuil présidentiel. Les défis à relever, en plus de la crise sanitaire planétaire, devront permettre aux Zambiens de se relancer dans leurs activités respectives et surtout redynamiser l’économie du pays.
Désormais au pouvoir, le Président Hakainde Hichilema, doit travailler pour rétablir l’Etat de droit qui avait constitué l’un de ses points forts de ses discours au cours de la campagne présidentielle. Les sociétés civiles et des acteurs politiques ont toujours dénoncé la violation des libertés individuelles et collectives, le bâillonnement de la classe politique et surtout le musèlement de la presse. Et pour se faire, le Président qui avait promis un gouvernement de technocrates sans discrimination. Il devrait s’atteler pour honorer cette promesse électorale. Les Zambiens, dans leur majorité, l’attendent pour une telle concrétisation.
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En plus de ce défi politique, le nouveau Président doit également désendetter le pays qui croule sous le poids de la dette extérieure. Le Président, Hichilema, doit davantage rassurer les investisseurs et mettre les garanties nécessaires pour favoriser un bel environnement aux investissements dans le pays.
