Supposées exécutions sommaires: La police républicaine donne sa version

Suite à l’interpellation du journaliste béninois, Virgile Ahouansè après son reportage sur de supposées exécutions sommaires dans la ville capitale du Bénin, la police républicaine a donné sa version des faits. Pour la police, les faits dénoncés dans ledit reportage ne sont pas en phase avec la réalité.

Il a eu effectivement des échanges de tirs au niveau de l’école de Dowa, Porto-Novo, capitale du Bénin, ce 16 novembre 2022. C’est entre autres informations qu’on pourrait retenir de la sortie de la police républicaine ce mardi 2022 suite à ce qu’on pourrait qualifier “de affaire Virgile Ahouansè”. 

Dans ses propos explicatifs, le porte-parole de la police républicaine, le capitaine Eric Orou Yérima, a signifié que le commissariat du 5è arrondissement de Porto-Novo a été alerté le 16 novembre 2022 aux environs de 23h30 par des conducteurs de taxi moto et un riverain de la présence des individus visiblement en embuscade au niveau de l’école primaire publique de Dowa dans l’obscurité et scrutant chaque moto qui passe.  Suite à ce signalement, précise le porte-parole de la police républicaine, la patrouille s’est transportée sur les lieux pour une action idoine afin de garantir la quiétude des citoyens à ce niveau. 

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Une fois sur les lieux, les individus signalés y étaient effectivement, mais ont préféré ne pas se rendre. 

Et alors que les éléments de la patrouille les sommaient de le faire, ils ont entrepris de faire usage de leur arme à feu. Les deux fugitifs ont été mortellement atteints et les corps déposés à la morgue du Centre hospitalier départemental de l’Ouémé-Plateau sur l’instruction du procureur de la République du tribunal de première instance de première classe de Porto-Novo. Eric Orou Yérima, porte-parole de la police républicaine. 

Signalons que dans ce dossier, le gardien, principal témoin du reportage du journaliste est placé sous mandat de dépôt. Le journaliste Virgile Ahouansè, quant à lui, a été interpellé, présenté au procureur de la Cour de repression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET), relâché, mais placé sous contrôle judiciaire.

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