A travers une note d’information, le ministère guinéen de l’Economie et des Finances informe que la production nationale du riz durant l’année 2023 a atteint son plus haut niveau classant ainsi le pays au 2e rang des producteurs de riz en Afrique de l’Ouest.
Bonne nouvelle pour l’économie guinéenne. La production nationale du riz est à son heure de gloire. C’est ce qui ressort des chiffres fournis le week-end écoulé par le ministère guinéen de l’Economie et des Finances sur la production du riz dans le pays.
Selon les statistiques, « 65% de la consommation nationale en riz sont désormais assurés contre moins de 50% pour la majorité des pays de la sous-région ouest-africaine ».
Pour atteindre ce seuil, la Guinée a injecté « environ 220 millions de dollars américains dans son secteur agricole en 2023 ». Au cours de l’année 2023, des mesures d’incitation des jeunes et des femmes à l’agriculture et à l’élevage ont été mises en route par le Gouvernement « avec la mécanisation des outils de production, la distribution de semences de riz et de maïs, l’octroi de crédits, la subvention d’engrais ainsi que la structuration des organisations paysannes » selon le ministère guinéen de l’Economie et des Finances pour justifier les performances agricoles hors-pair du pays. Ce qui a valu cette deuxième place de producteur de riz en Afrique occidentale derrière le géant nigérian.
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« La hausse de la production locale et la diminution des prix sur le marché constituent des indicateurs encourageants de la politique nationale agricole mise en œuvre», a expliqué par ailleurs le gouvernement, estimant que des efforts dans le secteur agricole « pourraient hisser la Guinée au rang de grenier sous-régional ». Malgré de telles performances, la Guinée ne compte pas se limiter à ce résultat et envisage atteindre le plus haut niveau possible pour être le grenier de riz dans l’espace ouest-africain. Ceci en augmentant de « 12% la production de riz en 2024 ». Entre 2022 et 2023, les importations de riz ont baissé de 9% en volume dans le pays.
