Le ministre de la Santé et de l’hygiène publique, Lucien Kargougou a procédé à Koudougou, ce 5 février 2024, au lancement de la première campagne nationale de vaccination antipaludique. Il s’agit du vaccin antipaludique RTS, S/SO1.
220 000 enfants de 5 à 11 mois. C’est le nombre total d’enfants attendus pour bénéficier de ces doses de vaccin antipaludique lors de cette première campagne nationale. A cette occasion, le ministre de la Santé et de l’hygiène publique, Lucien Kargougou a indiqué que “pour cette introduction, c’est plus de 800 000 doses pour un besoin total de près de 3 millions en 2024 qui ont été obtenus« .
Il s’est réjouit, par ailleurs, de ce démarrage de la vaccination qui, selon lui, arrive à point nommé pour prévenir le paludisme. Un mal identifié comme première cause de mortalité, d’hospitalisation et de morbidité au Burkina Faso. Quatre doses de ce vaccin seront administrées à ces enfants. Le paludisme est une maladie infectieuse propagée par la piqûre de certaines espèces de moustiques anophèles.
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Au niveau mondial, le Burkina Faso fait partie des dix pays les plus touchés par le paludisme, soit 3,4 % des cas et 3,2 % des décès dans le monde en 2020. Le maladie est à l’origine de 43 % des consultations médicales et de 22 % des décès. En 2020, le pays représentait environ 7 % du nombre total de cas de paludisme en Afrique de l’Ouest, rapporte Severe Malaria Observatory.
Selon le dernier rapport mondial contre le paludisme, le fardeau du paludisme est le plus lourd en Afrique, qui représentait environ 94 % des cas de paludisme dans le monde et 95 % des décès liés à cette maladie en 2022. Au cours de la même année, 249 millions de cas de paludisme ont été recensés dans le monde, entraînant 608 000 décès. Parmi ces décès, 77 % concernaient des enfants de moins de 5 ans, principalement en Afrique.
