Économie : Le Kenya attire par ses titres d’emprunts

Le Kenya a mis en place une politique fiscale qui fascine tout investisseur qui envisage investir dans ce pays d’Afrique de l’est. Pour des emprunts en vue de la construction d’infrastructures, le pays a défini des taux d’intérêts élevés avec des exemptions fiscales. 

Pour une émission ayant pour objectif 70 milliards de shillings kényans (KES), le pays a obtenu 289 milliards de KES, soit  quatre fois le montant initialement émis. Un intérêt particulier et inattendu qui dénote des avantages qu’offre le Kenya en matière de politique fiscale dans la sous-région. 

Avec un taux d’intérêt de 18,5% dans un contexte d’inflation modérée (6,9% en janvier 2024), ces obligations promettent une marge nette confortable de 11,6%. Sur le marché secondaire, les investisseurs sont même disposés à payer une prime allant jusqu’à 6% au-dessus du prix d’émission pour profiter de rendements aussi attractifs.

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Les banques commerciales qui possèdent près de 45% des titres émis sur le marché obligataire kényan tirent avantage de ces opérations. De leur côté, les gestionnaires de fonds actifs cherchent à obtenir des rendements supérieurs à la moyenne de 16,5% enregistrée ces cinq dernières années sur les bons du Trésor kényans à 95 jours.

En comparaison, les obligations d’infrastructures surclassent les autres catégories d’obligations disponibles sur le marché kényan. Ainsi, sur 5 ans, l’indice S&P Global Ratings dédié à ces actifs affiche une performance de +9,5% avec un rendement moyen de 17,1% pour les obligations non échues et une maturité moyenne inférieure à 9 ans.

Avec Agence Ecofin

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