Le 30ème anniversaire de la journée internationale de l’écrivain africain s’est tenu ce 7 novembre 2022 dans un calme fort remarquable. Adélaïde Fassinou, présidente de la fédération évoque un manque d’accompagnement des acteurs du secteur.
En lieu et place d’une célébration en grande pompe avec tout le tintamarre qui l’accompagne comme on sait habituellement le faire au Bénin, les écrivains qui commémorent le 30ème de la Journée Internationale de l’écrivain, se sont contentés des encouragements et exhortations de la fédération nationale du livre (FENALI).
Au cours de cette journée commémorative, la présidente de la FENALI, Adélaïde Fassinou Allagbada, s’est adressée aux membres de la fédération et aux acteurs du livre en général. Consciente des nombreuses embûches qui se dressent sur le parcours de ses fédérés, elle a tenu à les féliciter et leur rendre un hommage bien mérité pour tous leurs efforts. Pour elle, les écrivains béninois font des efforts dans l’accomplissement de leur tâche de création littéraire puisqu’ils le font « sans soutien ».
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Elle avance pour preuve concrète de cette carence de soutien, la célébration de cette journée dans le silence. S’il y a une raison à cet état de chose, c’est que cette discipline « n’est pas un art de scène et de spectacle ». Adélaïde Fassinou Allagbada ne voit pas, face à cette injustice que subit la discipline, une raison pour les écrivains béninois de baisser les bras et les a invité plutôt à se dépasser.
Malgré cela, soutient-elle, nous vous exhortons à vivre encore plus intensément et héroïquement votre passion créatrice tout en refusant d’être éternellement les parents pauvres du secteur culturel.
Elle a aussi rappelé que la FENALI, qui regroupe en son sein plusieurs disciplines et professions de la chaîne du livre et les associations est légalement constituée et œuvre sans tapage, pour l’épanouissement de ce secteur aussi bien à l’interne qu’à l’extérieur. Elle a enfin interpellé les autorités à plus s’investir pour l’essor du secteur livresque au Bénin.
